MON QUARTIER BOUGE

ATELIERS DE CONCERTATION DES HABITANTS POUR LA REQUALIFICATION DU QUARTIER SUD DE LA VILLE DE VILLEJUIF

posté le 24-04-2008 à 16:07:43

APPEL A PARTICIPATION AUX ATELIERS DE CONCERTATION

La requalification du Marché Delaune concerne aussi votre voisin!!!

Alors, demandez lui de participer aux réunions de reflexions afin que chacun puisse s'exprimer sur le projet du futur Marché.

Pour tout renseingnement un tel: 06-18-79-03-20 (abdel)

ou directement avec le Service Municipal de l'Urbanisme de la ville de Villejuif.  

 


 
 
posté le 24-04-2008 à 15:43:59

UN MEMBRE DE LA TRIBU PROPOSE UNE 1ere REFLEXION POUR LE MARCHE AUGUSTE DELAUNE

VILLEJUIF

Restructuration du marché Delaune

   Quelques réflexions concernant ce projet  

Le site :

Le marché est enclavé sur deux cotés entre des immeubles d'habitation de quatre étages et distants de 10 mètres environ de l'emprise du marché actuel.

Au fond, il y a un petit espace vert, en façade une voie de circulation.

L'actuel marché bouche toute vue longitudinale et transversale, des véhicules restreignent la circulation sur au moins trois cotés.

 Le marché en activité, visité un jour de semaine vers 10 heures :

Il est triste, semble délaissé tant par les commerçants que par les acheteurs. Seuls les "volants" semblent donner un peu d'animation. Le problème de circulation demeure constant.

 Le marché vu hors activité :

Plus triste encore, murs et portes sont rébarbatifs, la toiture (vue en photo aérienne) doit être peu agréable à voir des étages.

 Demande véhémente des commerçants :

Installations fixes des étals, voire de fluides et sans doute de branchements électriques. Difficultés de stationnement.

 Demande des habitants, toute aussi véhémente :

Utilisation optimum des surfaces, problème de circulation et de stationnement.

 Définition d'un marché :

Ce qu'il n'est pas : un marché n'est pas une boutique ni une grande surface.

Il est agréable de s'y déplacer librement, d'étal en étal, de comparer qualité et prix.

L'accueil souvent familier des commerçants fait partie du plaisir d'y faire ses achats.

Un aspect "déballage" n'est pas déplaisant en opposition à la rigueur des "rayons" bien rangés des magasins.

Même pour les plus anciens à qui cela peut rappeler des souvenirs, un peu de vent, parfois de froid, voire quelques gouttes de pluie font partie du décor.

Les bâches de marché que l'on déroule, les chaussures essayées à cloche pied, les barnums colorés donnent un petit air de fête, voire de vacances.

Pour s'en convaincre, certains marchés parisiens sans aucune structure fixe, sont très animés, très achalandés et étonnamment appréciés des touristes étrangers qui ne les ont pas chez eux.

Conclusion : gardons si possible un vrai marché.

     Visite d'autres marchés :

En banlieue également, un marché a été refait récemment, il a une très grande affluence trois fois par semaine or :

Aucune installation fixe d'étals dans la partie couverte.

Une portion de la partie couverte (moins du cinquième) conserve certains panneaux publicitaires et des panneaux formant faux plafond au dessus d'emplacements réservés. Seule cette partie est inaccessible hors marchés. Tout le reste de la surface est en parking (hors marchés) ou en aires de skate, roller, vélos d'enfants etc. et ça marche !

La partie non couverte, traditionnelle, est plus fréquentée semble-t-il que l'autre et tous les commerces y sont présents : fruits et légumes, quincaillerie, maroquinerie, vêtements, chaussures, déballeurs…sauf viande et poisson (?)

Dans ce marché, les camionnettes des commerçants sont garées ailleurs qu'aux abords immédiats (plusieurs centaines de mètres) et il n'y a de difficultés de circulation qu'à 6 heures du matin ou vers 13 heures 30

 

Toujours dans ce marché, excepté quelques constructions fixes (sécurité et sanitaires) l'ensemble de la surface du marché est transparente (poteaux et charpente métalliques) mais il est vrai que l'éloignement des habitations rend possible une construction en hauteur type "petit Baltard"

 

Merci d'avoir lu ces quelques lignes mais qui étaient un peu trop longues à exposer oralement et sans doute un peu en opposition avec nos amis commerçants aux aspirations semi sédentaires. Mais les enfermer est-il bon pour l'avenir même de leurs activités ?

  
 


 
 
posté le 24-04-2008 à 15:41:02

COMPTE-RENDU N°3

VILLEJUIF

Restructuration du marché Delaune

 

Compte rendu N° 3 du 16 avril 2008

 Présentation d’une étude participative sur la reconversion de la halle Sernampar Catherine, Martine et Hervé,Habitants du 13ème arrondissement 

Le contexte

Cette étude participative s’est déroulée entre juin et décembre 2007.Le Sernam, service fret lié à la SNCF, libère en début 2007 une halle de 300m de long et 60m de large, soit 18.000m2 dans la Zone d’Aménagement Concerté Paris Rive Gauche (ZAC PRG).Construite par l’ingénieur Freyssinet en 1929, d’une longueur adaptée aux trains de marchandises, elle est caractérisée par ses voûtes de béton précontraint et la minceur de ses auvents.18.000m2 situés dans la ZAC aiguisent les appétits ; divers programmes sont conçus dans, sous et sur la halle : implantation du tribunal de grande instance de Paris (115.000m2), hôtel haut de gamme, casino, centre commercial, etc…Face à cette avalanche d’études et cette surenchère de programmes, la Mairie du 13ème, mise en confiance par la crédibilité et la pertinence de précédentes études participatives, demande au Conseil de Quartier compétent de recueillir l’opinion des habitants.Suite à une consultation dont il est lauréat, jean marie HENNIN, porteur d’une méthodologie éprouvée, assiste le groupe de travail d’une vingtaine de personnes sur une vingtaine de réunions de 4 heures chacune, qui se formaliseront par l’élaboration d’un cahier de préconisations et d’un rapport d’études, consultables sur le site www.maitrisedusage.eu (voir : les cahiers de la maîtrise d’usage).

La présentation de l’étude

Ce jour, 16 avril 2008, nous recevons 3 habitants membres du groupe de travail Sernam, qui exposent leur « expérience ».D’abord, ils avouent leurs quelques difficultés initiales pour comprendre la démarche puisque le groupe n’avait pas pour objectif de dessiner un projet, ce qui aurait été « rassurant », mais d’élaborer des préconisations, ce qui paraît beaucoup plus abstrait.En début de démarche, le groupe s’attache à réaliser une carte du quartier, découvrant ainsi son « capital social ».Puis, à partir des 61 propositions spontanées recueillies auprès des habitants, le groupe élabore une grille d’analyse qui s’applique à discerner et à comprendre ce qui peut être mutualisé, partagé, mis en commun.Ce travail d’analyse aboutit à une typologie de locaux : 1.       Locaux fermés
  1.  
    1. Cellules commerciales + vitrine : galeries, boutiques,
    2. Salles obscures : spectacles,
    3. Salles multifonctions : réunions, fêtes, sports, couveuse, bourse,
2.       Lieux ouverts contrôlés
  1.  
    1. Structures démontables : marché, événements, souks,
    2. Espace forum :spectacles « de rue »,
    3. Cimaises : expositions
3.       Locaux spécifiques
  1.  
    1. Tir à l’arc
    2. Spa
    3. Personnes âgées : remise en forme, intergénérationnel,
    4. Atelier/circuit/mécanique
4.       Espace publicLe groupe préconise que les parties communes de la halle réaffectée ne soient pas privatisées mais qu’elles s’insèrent dans le réseau d’espace public du quartier, qu’elles le prolongent.  Nos trois invités du jour insistent sur la nécessité de prendre son temps, pour la qualité de la réflexion d’une part, mais aussi pour affirmer la cohésion du groupe de travail.C’est grâce à ce temps, au total 1.500 heures de travail cumulées, que le groupe a su exprimer ses véritables préconisations.Au-delà des 61 propositions de toutes natures, le groupe propose finalement à la Mairie que des locaux, environ 1.500m2, soient destinés aux habitants et gérés par eux, sous la forme dune « gouvernance » à préciser mais qu’ils sont prêts à assumer ; que ces 1.500m2 soient considérés comme le prolongement de l’espace public pour mieux s’intégrer à la vie du quartier ; que ces m2 constituent un « espace de liberté » pour l’ensemble des habitants.Un important travail de restitution a été accompli : journal de quartier, présence sur les marchés du dimanche matin, réunions publiques, blog au nom symbolique de Nous, Habitants Du Quartier, soit : nhdq.fr.Avant de nous quitter, l’un des habitants rappelle un point de méthode important : la rédaction, par les membres du groupe de travail, des compte rendus de réunion. Jm HENNIN confirme ce point, en soulignant cependant que, jusqu’à présent, le groupe Delaune n’avait pas encore réellement commencé sa réflexion, les séances étant plutôt consacrées à des invités. Cependant, cette mesure sera appliquée dès la réunion de travail du 29 avril. Suite de la réunion. Suite à cet exposé, il est convenu d’élaborer une carte du quartier où figureront toutes les informations que les habitants voudront y faire figurer. Une commerçante signale son désaccord sur un point du compte rendu de la semaine dernière :« D’une manière générale, les commerçants optent pour la halle totalement fermée »Elle-même est favorable à un projet partagé et participera au travail de restitution du groupe de travail auprès de ses clients. Divers vœux sont exprimés, portant d’abord sur la qualité du futur marché :« J’en ai assez de Carrefour, qui me dit ce que je dois faire ! j’aime bien mes petits commerçants… » engage le débat sur la convivialité du marché.L’idée d’un marché nocturne est évoquée à plusieurs reprises ; il recevrait des artisans, par exemple.Un rappel sur les anciens marchés : ils étaient ouverts pour le bal du 14 juillet, pour Noël,…Certains évoquent une foire…Un habitant informe que certains membres de l’APA vendent de petits objets de leur fabrication ; les accueillir à Delaune serait bien.Il nous semble que l’ensemble de cette discussion devrait être porté au niveau du gestionnaire du marché. Puis la conversation aborde la vie du quartier et l’intérêt du projet Delaune. Avec des propositions…Dans le marché, une belle salle ouverte aux habitants, pour des expositions, des animations avec les scolaires,… Un habitant propose une salle municipale, avec des mini-spectacles, des expos,…Pourquoi municipale ? Par crainte d’une gestion incontrôlée…Réponse immédiate de l’animatrice de l’association FUNFROK : Une salle nous irait très bien, avec mon association, pour des vide-greniers, des sorties enfants, des activités manuelles…Le but de l’association c’est que les habitants se rencontrent, se connaissent…nous sommes capables de gérer une salle…Il y a des locataires très anciens, depuis 1956 !, mais aussi de nouveaux habitants, il faut que le lien se fasse…Pour ces liens, le marché est important : il est situé au cœur du quartier…Le marché serait une vitrine des activités du quartier : définir quelles activités. Mais aussi des témoignages…Il n’y a pas de banc dans le quartier !Les gens du quartier ont peur des jeunes: trouvons le lien. Abdel a des projets, comment les intégrer à la démarche ?Quel partage, quel échange, quelle co-production d’un projet sur Delaune ?Les habitants doivent aussi être les porteurs du projet, mais sous quelle forme ?La question de la restitution est plusieurs fois posée.Egalement la question de la présence et l’efficacité du CIC Sud. A suivre… Prochaine réunion : le 23 avril, la Mairie de Villejuif présente les projets qui vont modifier le quartier et qu’il convient de prendre en compte dans la réflexion sur le réaménagement du marché Delaune. Réunions suivantes :les mardis 29 avril et 6 mai, et non les mercredis habituels, à cause des fêtes des 1er et 8 mai. Ces réunions seront consacrées à la réflexion et à la restitution auprès des autres habitants. A noter la présence du groupe de travail sur le marché du dimanche 18 mai, pour aborder le projet du marché avec les habitants et les clients.Les membres du groupe s’organiseront en fonction de tranches horaires à décider.Certains commerçants participeront à leur manière à ce travail d’information et de restitution. Merci à tous… et à mercredi prochain
 


 
 
posté le 24-04-2008 à 15:39:05

COMPTE-RENDU N°2

VILLEJUIF

Restructuration du marché Delaune

 

Compte rendu N° 2 du 9 avril 2008

 Présentation des études préparatoires de programmation par Sylvie ERGINAY,MENIGHETTI PROGRAMMATION. Cette étude a été mise en œuvre en juillet 2007.Sont intervenues les vacances d’été, puis la période de « neutralisation » des études publiques pendant une période de 6 mois avant les élections municipales, soit d’octobre 2007 à mars 2008. Sylvie CASSAN, programmiste, propose donc les toutes premières études et hypothèses et commence son exposé par 3 observations : 1.      Le marché a été construit il y a 46 ans, selon le souvenir précis des habitants présents.Il faut aujourd’hui le remettre en conformité avec les normes en vigueur ; l’analyse des lieux montre que le bâtiment ne peut être rénové ; il doit être  rapidement démoli et reconstruit. La mise en service d’un marché provisoire, nécessairement à proximité du marché actuel pour éviter la perte de clientèle, est donc envisagée.2.      Le marché est aujourd’hui trop grand d’environ 1/3 de sa surface, y compris les jours de grande occupation ; les marchands sont donc dispersés ce qui donne une image de marché « déserté » . D’autre part, les surfaces extérieures dédiées aux « volants » sont insuffisantes, alors même que ces marchands extérieurs constituent une bonne « accroche » et une bonne animation pour l’ensemble du marché.3.      Le stationnement est très difficile aux abords du marché, tant pour les commerçants que pour les acheteurs qui viennent d’autres quartiers.   Parallèlement , la programmiste note : ·         Une bonne stabilité de l’alimentaire depuis 1998. ·         Une présence très irrégulière des commerçants (7 à 35 étals selon les jours) ·         Des produits de bonne gamme ·  ·         Une clientèle diversifiée d’acheteurs et non de badauds ·         Une clientèle fidèle malgré une évasion importante vers le marché Varlin·         Une accessibilité du marché pénalisée par le stationnement résidentiel et de certains voyageurs du Métro  Puis elle propose les perspectives envisageables : ·         maintenir les 3 jours d’ouverture du marché ;  ·         adapter la surface de vente aux linéaires réellement utilisés : 1300 m² , soit 2/3 de la surface actuelle et qui permet de conserver une marge d’évolution de 10 %. ·         reconstruction du marché aux normes actuelles  d’hygiène, de réseaux, de sanitaires ·         aménager des surfaces extérieures suffisantes pour les volants :            - 600 m² au minimum répartis sur les 2 façades principales : K Marx et Cantini

- une réserve de 600 m² d’espaces publics adaptés pour l’accueil des volants supplémentaires

 Enfin, Sylvie CASSAN soumet au public présent 3 scénarios d’organisation de la future halle, précisant qu’à ce jour, aucune décision n’a été prise : 1.      une halle totalement ouverte, accessible aux habitants hors jours de marché2.      une halle totalement close libérant une surface extérieure de 1.300m23.      une halle semi-ouverte : l’alimentaire sensible clos et non accessible hors des jours de marchéles commerces non sensibles en surfaces couvertes mais non closes. La discussion s’engage avec la salle, où sont présents habitants et commerçants.Le marché, c’est 3 jours par semaine, soit 4 jours de disponibilité… D’une manière générale, les commerçants optent pour la halle totalement fermée et non accessible hors marché, arguant que de nombreux locaux sont disponibles dans le quartier pour l’usage des habitants ; que d’autre part, on risque d’avoir 2 zones dans une halle non close : la zone marché, inaccessible, propre et bien entretenue, et la zone accessible aux habitants hors jours de marché, d’usage « sauvage », qui serait rapidement sale, dégradée, taguée, …et qu’enfin, une halle fermée est plus confortable pour les clients en hiver.Plusieurs réponses sont apportées :·         la mairie précise que tous les locaux municipaux sont déjà sur-exploités;·         il est par ailleurs précisé aux commerçants que les locaux destinés aux commerces sensibles seront strictement protégés et mis hors de portée du public ;·         enfin, si des locaux de la halle étaient mis à disposition des habitants, ce serait sous conditions rigoureuses de responsabilité ;·         les locaux appartiennent à la mairie mais sont gérés par Géraud ; des conventions devront être prises pour un usage non marchand de la halle ;Une précision : l’alimentaire sensible représenterait à terme 450m2 et le non sensible 600m2. La question d’un stationnement sur ou sous le marché est évoquée :cette hypothèse appellent quelques remarques :·         le coût démesuré d’un tel projet, pour un nombre de places relativement limitées si l’on considère qu’une place de P occupe au minimum 25m2·         ne surtout pas oublier que dans les 2 cas, sur ou sous, il faudra des rampes d’accès, toujours inesthétiques, qui occupent beaucoup de place et imposent des sens de circulation;·         enfin, il faudra plusieurs escaliers pour des raisons de sécurité, + des ascenseurs pour les personnes à mobilité réduites ;·         sans compter les locaux destinés à la gestion, à l’entretien au gardiennage du parking,…

Ces hypothèses apparaissent donc comme une fausse bonne idée. Mais elles renvoient à la question centrale du stationnement, qui concerne autant les commerçants que les usagers du marché et que les habitants.

Un habitant souligne qu’il existe un parking enterré sous l’immeuble Malon ; mais il serait peu occupé parce que payant. A suivre…

Le stationnement est une démarche globale à l’échelle des quartiers Sud et une étude est en cours. Des projets structurants sont en cours d’élaboration ou d’études : piscine, tramway, terrain de sports, terminus ligne 7,…)

A ce propos, la réunion du 23 avril prochain abordera ce thème et la mairie présentera les projets qu’elle mène sur ce territoire élargi, qui englobe le marché Delaune.

Une autre hypothèse est lancée : occuper les espaces libres hors jours de marché par le stationnement des résidants. La question mérite d’être débattue car d’une part elle offre des possibilités de stationnement 4 jours par semaine mais d’autre part elle prive les habitants d’y développer des usages de vie de quartier.

 

A ce propos, un intervenant insiste sur la nécessité de faire vivre le lien social, le lien intergénérationnel, et que le marché, avec sa dynamique de projet, placé en plein cœur du quartier, offre une exceptionnelle opportunité. Un espace commun aux habitants.

 Une question sur la possibilité d’organiser des repas de quartier et de faire la cuisine :Aucun problème réglementaire pour les repas de quartier, que l’on peut réchauffer, une fois étudiée les conditions de sécurité, mais interdiction absolue de faire la cuisine, pour des raisons de réglementation.Puis la discussion aborde la possibilité de faire des repas familiaux, ou d’organiser des évènements liés à la vie du quartier : vide-grenier, expositions,... Une intervention porte sur l’architecture de la halle actuelle et définit, par défaut, ce que ne devrait pas être le futur bâtiment :

·         Le marché actuel est vécu comme un « mur de la honte »; nous préconisons que le projet présente une plus grande transparence ;

·         Le marché est situé très près des habitations ; nous préconisons une silhouette relativement basse pour ne pas faire écran pour les habitants voisins et libérer des vues ;

·         La toiture du marché est tout simplement « immonde » : nous préconisons une cinquième façade attractive ; l’idée d’un espace vert est alors évoquée, puis celle de jardins potagers, qui seraient situés sur la toiture de la future halle. Ce dispositif permettrait par ailleurs un meilleur contrôle thermique des volumes intérieurs, en particulier en été. Se dégage l’idée que le véritable « théâtre » du projet, ce n’est pas le marché seul mais bien la « place » formée par les façades des 4 immeubles qui encadrent le marché.C’est donc également sur cette « place » que devraient porter les préconisations.Comme le souligne un habitant, un marché, c’est aussi son charme depuis l’extérieur. Il ressort de cette réunion deux attitudes relativement tranchées : les commerçants refusent l’idée d’une halle partagée ; les habitants prennent conscience des possibilités offertes par ce nouvel équipement en plein cœur d’un quartier d’habitations.Un participant insiste sur l’opportunité offerte par cette concertation ; le projet n’est pas arrêté, une évolution est possible, il faut écouter ce qui se dit, accepter les imperfections et les différences. 

Sur la méthodologie de cette étude participative, rappelons qu’il est  nécessaire de restituer les travaux du groupe auprès des autres habitants pour les informer, les sensibiliser, partager les réflexions, valider les hypothèses.

Une restitution serait tout à fait envisageable un dimanche matin, lors du marché : un stand, une table, des membres du groupe de travail pour aborder les habitants et exposer les réflexions.Un commerçant a déjà proposé de communiquer les informations auprès de ses propres clients. La prochaine réunion , le 16 avril, recevra des habitants du 13ème arrondissement de Paris, qui ont mené une étude participative sur la reconversion de la halle sernam (18.000 m2).
 


 
 
posté le 24-04-2008 à 15:33:54

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