La requalification du Marché Delaune concerne aussi votre voisin!!!
Alors, demandez lui de participer aux réunions de reflexions afin que chacun puisse s'exprimer sur le projet du futur Marché.
Pour tout renseingnement un tel: 06-18-79-03-20 (abdel)
ou directement avec le Service Municipal de l'Urbanisme de la ville de Villejuif.
VILLEJUIF
Restructuration du marché Delaune
Quelques réflexions concernant ce projetLe site :
Le marché est enclavé sur deux cotés entre des immeubles d'habitation de quatre étages et distants de 10 mètres environ de l'emprise du marché actuel.
Au fond, il y a un petit espace vert, en façade une voie de circulation.
L'actuel marché bouche toute vue longitudinale et transversale, des véhicules restreignent la circulation sur au moins trois cotés.
Le marché en activité, visité un jour de semaine vers 10 heures :Il est triste, semble délaissé tant par les commerçants que par les acheteurs. Seuls les "volants" semblent donner un peu d'animation. Le problème de circulation demeure constant.
Le marché vu hors activité :Plus triste encore, murs et portes sont rébarbatifs, la toiture (vue en photo aérienne) doit être peu agréable à voir des étages.
Demande véhémente des commerçants :Installations fixes des étals, voire de fluides et sans doute de branchements électriques. Difficultés de stationnement.
Demande des habitants, toute aussi véhémente :Utilisation optimum des surfaces, problème de circulation et de stationnement.
Définition d'un marché :Ce qu'il n'est pas : un marché n'est pas une boutique ni une grande surface.
Il est agréable de s'y déplacer librement, d'étal en étal, de comparer qualité et prix.
L'accueil souvent familier des commerçants fait partie du plaisir d'y faire ses achats.
Un aspect "déballage" n'est pas déplaisant en opposition à la rigueur des "rayons" bien rangés des magasins.
Même pour les plus anciens à qui cela peut rappeler des souvenirs, un peu de vent, parfois de froid, voire quelques gouttes de pluie font partie du décor.
Les bâches de marché que l'on déroule, les chaussures essayées à cloche pied, les barnums colorés donnent un petit air de fête, voire de vacances.
Pour s'en convaincre, certains marchés parisiens sans aucune structure fixe, sont très animés, très achalandés et étonnamment appréciés des touristes étrangers qui ne les ont pas chez eux.
Conclusion : gardons si possible un vrai marché.
Visite d'autres marchés :En banlieue également, un marché a été refait récemment, il a une très grande affluence trois fois par semaine or :
Aucune installation fixe d'étals dans la partie couverte.Une portion de la partie couverte (moins du cinquième) conserve certains panneaux publicitaires et des panneaux formant faux plafond au dessus d'emplacements réservés. Seule cette partie est inaccessible hors marchés. Tout le reste de la surface est en parking (hors marchés) ou en aires de skate, roller, vélos d'enfants etc. et ça marche !
La partie non couverte, traditionnelle, est plus fréquentée semble-t-il que l'autre et tous les commerces y sont présents : fruits et légumes, quincaillerie, maroquinerie, vêtements, chaussures, déballeurs…sauf viande et poisson (?)
Dans ce marché, les camionnettes des commerçants sont garées ailleurs qu'aux abords immédiats (plusieurs centaines de mètres) et il n'y a de difficultés de circulation qu'à 6 heures du matin ou vers 13 heures 30
Toujours dans ce marché, excepté quelques constructions fixes (sécurité et sanitaires) l'ensemble de la surface du marché est transparente (poteaux et charpente métalliques) mais il est vrai que l'éloignement des habitations rend possible une construction en hauteur type "petit Baltard"
Merci d'avoir lu ces quelques lignes mais qui étaient un peu trop longues à exposer oralement et sans doute un peu en opposition avec nos amis commerçants aux aspirations semi sédentaires. Mais les enfermer est-il bon pour l'avenir même de leurs activités ?
VILLEJUIF
Restructuration du marché Delaune
VILLEJUIF
Restructuration du marché Delaune
- une réserve de 600 m² d’espaces publics adaptés pour l’accueil des volants supplémentaires
Enfin, Sylvie CASSAN soumet au public présent 3 scénarios d’organisation de la future halle, précisant qu’à ce jour, aucune décision n’a été prise : 1. une halle totalement ouverte, accessible aux habitants hors jours de marché2. une halle totalement close libérant une surface extérieure de 1.300m23. une halle semi-ouverte : l’alimentaire sensible clos et non accessible hors des jours de marchéles commerces non sensibles en surfaces couvertes mais non closes. La discussion s’engage avec la salle, où sont présents habitants et commerçants.Le marché, c’est 3 jours par semaine, soit 4 jours de disponibilité… D’une manière générale, les commerçants optent pour la halle totalement fermée et non accessible hors marché, arguant que de nombreux locaux sont disponibles dans le quartier pour l’usage des habitants ; que d’autre part, on risque d’avoir 2 zones dans une halle non close : la zone marché, inaccessible, propre et bien entretenue, et la zone accessible aux habitants hors jours de marché, d’usage « sauvage », qui serait rapidement sale, dégradée, taguée, …et qu’enfin, une halle fermée est plus confortable pour les clients en hiver.Plusieurs réponses sont apportées :· la mairie précise que tous les locaux municipaux sont déjà sur-exploités;· il est par ailleurs précisé aux commerçants que les locaux destinés aux commerces sensibles seront strictement protégés et mis hors de portée du public ;· enfin, si des locaux de la halle étaient mis à disposition des habitants, ce serait sous conditions rigoureuses de responsabilité ;· les locaux appartiennent à la mairie mais sont gérés par Géraud ; des conventions devront être prises pour un usage non marchand de la halle ;Une précision : l’alimentaire sensible représenterait à terme 450m2 et le non sensible 600m2. La question d’un stationnement sur ou sous le marché est évoquée :cette hypothèse appellent quelques remarques :· le coût démesuré d’un tel projet, pour un nombre de places relativement limitées si l’on considère qu’une place de P occupe au minimum 25m2· ne surtout pas oublier que dans les 2 cas, sur ou sous, il faudra des rampes d’accès, toujours inesthétiques, qui occupent beaucoup de place et imposent des sens de circulation;· enfin, il faudra plusieurs escaliers pour des raisons de sécurité, + des ascenseurs pour les personnes à mobilité réduites ;· sans compter les locaux destinés à la gestion, à l’entretien au gardiennage du parking,…Ces hypothèses apparaissent donc comme une fausse bonne idée. Mais elles renvoient à la question centrale du stationnement, qui concerne autant les commerçants que les usagers du marché et que les habitants.
Un habitant souligne qu’il existe un parking enterré sous l’immeuble Malon ; mais il serait peu occupé parce que payant. A suivre…
Le stationnement est une démarche globale à l’échelle des quartiers Sud et une étude est en cours. Des projets structurants sont en cours d’élaboration ou d’études : piscine, tramway, terrain de sports, terminus ligne 7,…)
A ce propos, la réunion du 23 avril prochain abordera ce thème et la mairie présentera les projets qu’elle mène sur ce territoire élargi, qui englobe le marché Delaune.
Une autre hypothèse est lancée : occuper les espaces libres hors jours de marché par le stationnement des résidants. La question mérite d’être débattue car d’une part elle offre des possibilités de stationnement 4 jours par semaine mais d’autre part elle prive les habitants d’y développer des usages de vie de quartier.
A ce propos, un intervenant insiste sur la nécessité de faire vivre le lien social, le lien intergénérationnel, et que le marché, avec sa dynamique de projet, placé en plein cœur du quartier, offre une exceptionnelle opportunité. Un espace commun aux habitants.
Une question sur la possibilité d’organiser des repas de quartier et de faire la cuisine :Aucun problème réglementaire pour les repas de quartier, que l’on peut réchauffer, une fois étudiée les conditions de sécurité, mais interdiction absolue de faire la cuisine, pour des raisons de réglementation.Puis la discussion aborde la possibilité de faire des repas familiaux, ou d’organiser des évènements liés à la vie du quartier : vide-grenier, expositions,... Une intervention porte sur l’architecture de la halle actuelle et définit, par défaut, ce que ne devrait pas être le futur bâtiment :· Le marché actuel est vécu comme un « mur de la honte »; nous préconisons que le projet présente une plus grande transparence ;
· Le marché est situé très près des habitations ; nous préconisons une silhouette relativement basse pour ne pas faire écran pour les habitants voisins et libérer des vues ;
· La toiture du marché est tout simplement « immonde » : nous préconisons une cinquième façade attractive ; l’idée d’un espace vert est alors évoquée, puis celle de jardins potagers, qui seraient situés sur la toiture de la future halle. Ce dispositif permettrait par ailleurs un meilleur contrôle thermique des volumes intérieurs, en particulier en été. Se dégage l’idée que le véritable « théâtre » du projet, ce n’est pas le marché seul mais bien la « place » formée par les façades des 4 immeubles qui encadrent le marché.C’est donc également sur cette « place » que devraient porter les préconisations.Comme le souligne un habitant, un marché, c’est aussi son charme depuis l’extérieur. Il ressort de cette réunion deux attitudes relativement tranchées : les commerçants refusent l’idée d’une halle partagée ; les habitants prennent conscience des possibilités offertes par ce nouvel équipement en plein cœur d’un quartier d’habitations.Un participant insiste sur l’opportunité offerte par cette concertation ; le projet n’est pas arrêté, une évolution est possible, il faut écouter ce qui se dit, accepter les imperfections et les différences.Sur la méthodologie de cette étude participative, rappelons qu’il est nécessaire de restituer les travaux du groupe auprès des autres habitants pour les informer, les sensibiliser, partager les réflexions, valider les hypothèses.
Une restitution serait tout à fait envisageable un dimanche matin, lors du marché : un stand, une table, des membres du groupe de travail pour aborder les habitants et exposer les réflexions.Un commerçant a déjà proposé de communiquer les informations auprès de ses propres clients. La prochaine réunion , le 16 avril, recevra des habitants du 13ème arrondissement de Paris, qui ont mené une étude participative sur la reconversion de la halle sernam (18.000 m2).Vous souhaitez obtenir les comptes-rendus des dérniéres réunions un simple clic et vous faites partie de la tribu
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